Au XXIe siècle, considérer le corps comme un simple instrument au service de la performance sociale et de la productivité n’est plus la conception majoritaire.
Le corps est le moyen d’accès à soi, en communication sensible avec tous les vivants. L’expérience des confinements et le manque de contacts ont engendré une prise de conscience : le corps ému, dans la rencontre, donne accès à la connaissance du monde, aux autres vivants, humains et non humains, et surtout à soi-même.